1975 : mes premiers pas en Scandinavie

28 Septembre 2017 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Danemark, #Livres

Mes premiers pas sur une terre scandinave, je les ai faits au Danemark, précisément dans la gare centrale de Copenhague. Je venais de descendre du train de nuit en provenance de Paris, tôt le matin, et je me suis dirigé vers un comptoir au milieu de la gare où j'ai demandé un hébergement pour quelques nuits : on m'a indiqué la Sjømandshjem (Auberge du Marin) située sur le vieux port et qui s'est avérée tout à fait convenable.

Si je suis passé au Danemark cette année là, c'est parce que l'étape était imposée compte tenu de mon but : visiter le Groenland, terre danoise arctique. Je vous en ai parlé dans un de mes premiers articles.

Et dans mon souvenir, l'intérieur de la gare ressemblait effectivement à cela :

C'est là aussi que j'ai acheté mon premier objet, un stylo, dont je n'avais pas vraiment besoin mais il me fallait faire de la monnaie en prévision de mon déplacement, ma banque à Dijon ne m'ayant donné que d'assez grosses coupures de couronnes danoises. A l'époque, il n'était pas question de retirer de l'argent dans un distributeur à l'étranger, chose banale aujourd'hui avec une carte Visa, par exemple.

Ce stylo s'est déglingué au bout de quelques années, il ne m'en reste que le milieu que j'ai gardé comme souvenir : la garde monte et descend derrière le Château d'Amalienborg lorsque l'on manipule le stylo. Les couleurs se sont bien ternies...

Si je vous raconte tout ceci, c'est que je viens de commencer le livre de Jens Christian Grøndahl, Les mains rouges : une jeune Danoise rentre au Danemark après un séjour en Allemagne, elle vient de descendre du train de Hambourg, comme moi, et s'adresse au même guichet que moi pour trouver un hébergement ; le narrateur, qui tient ce guichet, lui indique un hôtel et lui fait remplir une fiche, exactement comme je l'ai fait 2 ans avant elle car l'action se situe en 1977. De bons souvenirs me sont revenus en mémoire à la lecture de ces lignes.

Les ressemblances s'arrêtent là : en ce qui me concerne, je n'ai pas laissé à la consigne un sac bourré de liasses de billets de la Deutsche Bank et je ne suis pas marié à une Danoise 15 ans après. Dois-je le regretter ? En tout cas, je suis impatient de connaitre la suite du roman.

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