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La Suède et moi

Les Suédois du film de Kaufman d’après Kundera

1 Mars 2016 , Rédigé par JacquesG Publié dans #Cinéma

J'ai vu ce film récemment, il s'agit d'un film américain de Philip Kaufman dont la distribution est internationale, tout comme d'ailleurs le sont les lieux de tournage : L'insoutenable légèreté de l'être. Quelques plans vers la fin ont été tournés dans le canton de mes ancêtres, en particulier à Bèze et à Magny-Saint-Médard, village dans lequel habitait mon ancêtre directe du côté maternel (de toute évidence une fille-mère) au temps de la Révolution.

Je ne parlerai pas du film lui-même, intéressant mais sans doute un peu long, mais plutôt des quatre Suédois qui y interviennent et qui ont fait par ailleurs une immense carrière. Je les connaissais pour avoir vu d'autres films de différents horizons.

Les Suédois du film de Kaufman d’après Kundera

Sven Nykvist est le directeur de la photographie. L'un des mérites du film est une image précise, jamais prétentieuse ni vulgaire, même dans les scènes de sexe, avec des couleurs naturelles qui passent très bien sur le DVD. C'est lui qui a réalisé la photographie de nombre de films célèbres de Bergman. Vus aussi récemment d'autres réalisateurs : Le sacrifice et Gilbert Grape.

Lena Olin joue l'un des trois rôles principaux. Elle y est tout à fait convaincante, et pas seulement par sa plastique, que j'ai découverte à cette occasion : une belle scène de nu où son corps semble magnifié par l'expression de son visage. Vus récemment avec elle : Hypnotisören, Fanny et Alexandre, Le chocolat et Remember me. Je me demande dans quel film elle a tenu le rôle principal, wenn überhaupt (c'est de l'allemand et c'est intraduisible).

Les deux autres sont des monstres sacrés qui tiennent ici de petits rôles et en ont tenu de grands par ailleurs :

Stellan Skarsgård, l'ingénieur qui n'en est plus un, que j'ai vu récemment dans Nymphomaniac, Millenium, Melancholia, Beowulf, et dans d'autres films moins récemment. On ne peut guère rêver d'un rôle secondaire plus convaincant.

Erland Josephson, l'ambassadeur déchu. C'est à mon avis l'un des plus grands acteurs que la Suède ait jamais produit. Il crève tellement l'écran que l'on pourrait presque tourner un film rien qu'en filmant son visage, il peut porter sur ses épaules quasiment toute l'expression de la condition humaine, bienheureux les réalisateurs qui ont su l'employer ! Je l'ai vu dans plusieurs films de Bergman et de Tarkovski.

On me signale que j'en ai oublié deux, oups !

Le producteur Bertil Ohlsson, ce qui peut expliquer pourquoi des Suédois ont été choisis.

L'actrice Ann Lonnberg, photographe suisse dans le film, que je ne connaissais pas et que je n'ai pas repérée. Elle n'est pas Suédoise, mais fille de Suédois, et vit actuellement en France sous le nom d'Anne de Pasquale. Elle tient un gîte dans le Perche : sa biographie figure en bas de la page consacrée à ce gîte.

Un grand merci à Knatte !

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